Ayant demandé à ses parents de faire de la batterie à l’âge de 7 ans, c’est sous leurs chaleureuses recommandations que Gladys Avignon se retrouve finalement à jouer de la flûte traversière (bien moins encombrant).

Cela n’en reste pas moins plaisant, ni bruyant, et Gladys obtient son prix à l’unanimité avec félicitations au Conservatoire National de Paris en 2022. Avec son instrument charmeur et brillant, Gladys continue d’imiter les chants d’oiseaux et vole de ses propres ailes entre les salles de concerts.

Crédit photographique : Edwige Avignon

Le petit Louis, homonyme du célèbre fromage, commence le cor à l’âge de 7 ans au conservatoire du XIIIème arrondissement de Paris.

Il restera fidèle à la ville lumière tant dans ses études musicales que dans sa passion footballistique puisqu’il intégrera respectivement le CRR de paris en 2017, puis le CNSMDP en 2018.

Il se produit aujourd’hui avec de grands orchestres nationaux tels que l’orchestre national de Lille, l’orchestre national de France et l’orchestre de Paris.

Oriane, jeune altiste française mais aimant découvrir le monde, a commencé la musique avec le… violon. Décidant, après une découverte émerveillée du quatuor, de se diriger vers l’alto, elle fait partie du quatuor Malinconia pendant 6 très belles années qui seront à l'origine de son amour pour la musique de chambre. Elle joue également régulièrement en orchestre dans diverses formations et académies.

Après une licence au CNSM de Paris, ses envies d'exotisme reprennent le dessus et la conduisent à effectuer un échange Erasmus dans la classe de Lilli Maijalla en Finlande. Elle adore discuter, prendre des photos, cuisiner, et plaisanter - sauf sur les altistes.

Crédit photo : Clémentine Belhomme

Lucas naît dans la charmante ville de Toulon où il commence naturellement le rugby. À la recherche de finesse et de délicatesse pour trouver le parfait équilibre, il entreprend à 6 ans, en parallèle de sa carrière sportive, l'apprentissage du basson. Il se perfectionne dans ses 2 passions et choisit finalement de devenir infirmier. Ce qui le conduira bien sûr, de par sa faculté à se surpasser, à devenir agent principal des finances publiques à Créteil. Mais un manque se fait sentir et il choisit de reprendre son amour de jeunesse, le basson. Il intègre alors en 2017 le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Après avoir obtenu son master mention très bien, il devient basson solo de l’opéra de la très belle ville de Saint Etienne en mars 2022. Suite à celà, il décide de se perfectionner en entrant au Conservatoire National Supérieur de Lyon en septembre 2022 et devient en octobre 2022 premier basson solo de l’orchestre national d’île de France.

Suite à une révélation, Etienne débute le violoncelle à l’âge de 4 ans. Néanmoins, il réalise  entre 7 et 9 ans qu’il sera difficile d’égaler le niveau de Rostropovitch et décide de se consacrer à un instrument plus rare : le basson. Il est alors immédiatement charmé par le timbre chaud de l’instrument et relève le défi de produire un son audible à partir d’une anche double. Après des études à Paris, il intègre en 2019 l’université Mozarteum et renonce à toute nourriture de qualité en se délocalisant en Autriche. C’est depuis son camp de base salzbourgeois qu’il fonde en 2021 le festival des 2 caps avec ses amis Alexandre et Bastien.

C’est ici qu’il s’attache à sortir la musique classique de ses espaces traditionnels en essayant de la remettre dans les mains de tout le monde. Appréciant le dialogue entre les arts, il n’est jamais à court d’idée douteuse pour essayer d’achever cette synthèse et importune régulièrement ses collègue avec son concept « musique et pâtisserie » qu’il ne désespère pas de réaliser un jour.

Photo : Lily Higson-Spence

Après avoir choisi le violoncelle très jeune car « ça se voit dans le dos quand on marche dans la rue », Emma a fait ses premières armes musicales au Conservatoire du Mans.

Aujourd’hui fraîchement diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, c’est une violoncelliste passionnée par la musique de chambre et l’opéra.

Si vous ne l’entendiez pas toujours faire ses gammes dans les studios du conservatoire, c’est parce que, comme la cigale, elle chantait ! Du petit Faust à la vieille Zita en passant par la Tasse Chinoise, Emma se plaît aussi à déployer sa voix de mezzo soprano...

Photographie : Jérémy Torres

«Dans un monde en totale mutation, une chanteuse classique née au XXème siècle peut épouser la tradition lyrique ou sentir le besoin de suivre son temps dans ses recherches et ses richesses. J’ai choisi cette voie… Soprano de formation classique, j’ai été invitée en 1982 par Cathy Berberian chez elle à Milan, où j’ai découvert le répertoire de la Cant’actrice. À son image, j’ai résolument choisi d’inclure la musique contemporaine dans mon parcours solistique, de Schoenberg à Stravinsky, de Cage à Berio, de Stockhausen à Kagel, de Scelsi à Aperghis… avec de nombreuses créations, dont celle de Luca Antignani, Philippe Gouttenoire, J.Pascal Chayne, Marc Favre, Elzbieta Sikora.

De nombreux festivals m’ont invitée avec des formations diverses, dont Musicatreize, les Quatuors Manfred, Les Temps Modernes, Bela, Les percussions de Strasbourg,  l’Ensemble Orchestral Contemporai, des pianistes tels Wilhem Latchoumia, Serge Cyferstein, Nathalie Negro, Jamal Moqadem… et d’autres instrumentistes tels Mélanie Brégant et Patricia Hivert à l’accordéon, Christophe Truant à la harpe, Fabrice Junger à la flûte, ainsi que des Centres de création électro-acoustique tels le GRAME, GMEM, GMVL, MANCA, UPIC, Muse en circuit.

Fondatrice et Directrice artistique de la compagnie com.2.bien.entendu en 2006, nous avons produit une quinzaine de spectacles autour de la voix mêlant styles et époques, avec d’autres disciplines artistiques, pour toucher des publics nouveaux dans des lieux insolites. »

Démontrant une aptitude particulière à réunir parmi les meilleurs souffleurs d’ébène, sculpteurs d’épicéa et autres jongleurs de pernambouc de sa génération, Alexandre fut honoré du titre de  «Grand Maître des Arbres» lors de la première édition du Festival des 2 Caps. Cette année encore, il met en mouvement cette forêt de chambristes. 

Ayant lui-même passé un certain nombre d’heures à faire vibrer le bois d’érable de son basson lors de ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris puis à la Musikhochschule de Lübeck, il se produit régulièrement dans les orchestres nationaux français et allemand.

Depuis un an, il développe sa voix de basse en chant lyrique pour faire plaisir à sa maman, cédant après 26 ans de résistance.

Photographie : Vincent Hoel

Hugo naît à Istres, y vit une enfance heureuse au milieu des pins, et intègre le conservatoire de Marseille à quelques kilomètres de son domicile. Il étudie ensuite aux conservatoires à rayonnement régional de Gennevilliers et de Paris et enfin au conservatoire national supérieur de Paris 2019. Il compense alors l’absence de pins, par de nombreux pains (comprendre : fausse note). Suite à une rupture des ligaments en 2023, qui anéantit tout avenir dans le football - alors qu’il allait signer pro - il intègre la musique de l’air et de l’espace, et le prodige du ballon rond est alors renommé Sergent Pons. En parallèle, Hugo est régulièrement invité au sein des orchestres nationaux français.

Véritable passionné du partage en musique c’est avec un grand plaisir qu’il rejoint cette année l’équipe du festival des deux caps lors duquel il espère tout de même rencontrer quelques provençaux qui partagent ses passions pour la pétanque, l’Olympique de Marseille et l’apéro.

La contrebasse, au son grave et ronronnant, débute réellement sa carrière quand elle rencontre Léa, une musicienne, qui lui donne le goût à la musique et la volonté d’enfin faire vibrer ses quatre cordes. 

Après leurs quelques pérégrinations dans différents conservatoires, elles entrent au Pôle Supérieur de Paris-Boulogne-Billancourt dans la classe de Daniel Marillier. Elles collaborent avec de nombreux orchestres, tels que l’orchestre Pasdeloup, l’orchestre Nationale de l’Opéra de Paris, ou encore le collectif Cosa Sento, l’orchestre des Jeunes d’Iles de France, l'orchestre atelier Ostinato et l’orchestre Pixelophonia.

Cette année, elles ont pu créer leur spectacle - concert « Contre » au théâtre de Rungis, au côté de nombreux musiciens et musiciennes et du comédien Fabrice Joubert. Elles ont aussi intégré l’Acoustic Ambient Consort pour de nouvelles aventures musicales.